Dans une lettre à l’EELV et au PCF, les leaders du mouvement Jean-Luc Mélenchon ont proposé “de créer une majorité politique à l’Assemblée nationale” en juin 2022.
Quel avenir pour la gauche après la défaite ? Si elle ne parvient pas à s’unir lors du premier tour de l’élection présidentielle, elle pourrait former une coalition lors des élections législatives de juin 2022. C’est en tout cas le sens de deux lettres à EELV et au PCF écrites par les rebelles d’Adrien. Mathilde Panot, Aurélie Trouvé et Manuel Bompard et rendu public ce jeudi soir.
“Nos relations ont été sévèrement mises à mal pendant cette campagne”, ont écrit les dirigeants de LFI, alors que de nombreux militants critiquaient ouvertement Yannick Jado et Fabien Russell, dont les candidatures “empêcheraient” Jean-Luc Mélenchon de rejoindre le second tour du tour présidentiel. élections.
“Cependant, nous poursuivons notre travail pour construire une majorité. Nous sommes prêts à partager cet effort avec vous, sans volonté hégémonique ni exigence d’unification. »
“Programme partagé partagé”
Ainsi, LFI propose de construire une “majorité politique à l’Assemblée nationale” en juin 2022. Sa base doit être un programme commun partagé. Il sera établi par celui qui aura recueilli le plus de voix à l’élection présidentielle », écrit LFI. L’avenir ensemble donc porté par Jean-Luc Melenchon.
“Chacun maintient son programme ailleurs. Mais dans l’action législative, il servira de guide pour le vote à formuler », ont déclaré les rebelles.
Adrien Quatenens, Matilde Pano, Orelli Obli et Manuel Bompar ont suggéré que communistes et écologistes organisent un “rencontre” pour “évaluer les résultats de l’élection présidentielle” et former un “nouveau parlement” à l’image de l’Union populaire.
Quant aux circonscriptions aux élections législatives, les insoumis offrent une « base de répartition [qui] celle-ci pourra être établie par les électeurs au premier tour de l’élection présidentielle, en application du principe proportionnel commun à nos programmes. »
Syndicats souhaités à gauche
Ce jeudi, Fabien Russell a fait appel à Jean-Luc Mélenchon. “Revoyons-nous vite, avant même le second tour, pour gagner la gauche aux législatives. Je propose d’additionner nos voix”, a déclaré l’ancien candidat communiste depuis le siège de son parti, place du colonel Fabien à Paris.
Au nom des défenseurs de l’environnement, Sandrine Rousseau a également plaidé pour des “alliances” avec les rebelles.
“Il y a urgence à se parler et à faire des alliances”, a-t-elle expliqué dans une interview accordée à Backseat sur Twitch.
Quant aux socialistes, aucun courrier ne leur a été envoyé, selon les informations de nos confrères de Figaro et sur L’Express. Certaines personnalités du PS se sont également opposées à l’alliance avec les rebelles en juin prochain, comme le sénateur du Val d’Oise Rashid Temal.
“La politique n’est pas une collection de logos, mais une vision de la société, des valeurs et savoir pour qui on se bat”, a-t-il écrit mercredi sur Twitter.
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