Une enquête a été ouverte en France suite à la découverte de mystérieuses morsures sur neuf personnes assistant à l’un des principaux festivals de musique du pays, le Printemps de Bourges, a-t-on appris samedi.
L’origine de ces piqûres est inconnue, selon les autorités. “On ne sait pas s’il s’agit de seringues ou simplement d’épingles par exemple”, a expliqué Agnès Bonjan, cheffe de cabinet du préfet du département du Cher où se déroule le festival. . “Les gens ne ressentaient que des piqûres”, a-t-elle ajouté.
De plus, “il n’y a pas eu de violences sexuelles”, selon le directeur du festival, Boris Vedel, qui a précisé que les signaux provenaient “d’hommes et de femmes de tous âges”.
Les personnes piquées ont subi une analyse de sang pour déterminer si elles étaient soignées.
“En date de ce samedi 23 avril, à 17h00, nous avons été informés de neuf cas”, a déclaré Wedel à l’AFP. Ce chiffre a été confirmé par la Préfecture du Cher.
Quatre plaintes ont été déposées vendredi, selon le parquet de Bourges, qui a ouvert une enquête pour “administration de substances nocives”.
Le dispositif de sécurité du festival, qui s’achève dimanche, a été renforcé.
Des cas similaires de morsures ont récemment été signalés dans des boîtes de nuit de plusieurs villes de France.
A Nantes (ouest), 43 faits ont été portés à la connaissance de la police depuis la mi-février, selon le parquet. “Aucun dépistage n’a révélé la présence de GHB (appelé ‘drogue du viol’, ndlr) ou autre substance toxique”, a déclaré vendredi à l’AFP le procureur Reno Godol, précisant qu’aucun suspect n’avait été interpellé.
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