par l’intermédiaire de l’Associated Press Marine Le Pen sera candidate aux législatives dans le Pas-de-Calais
POLITIQUE – Il n’y avait presque pas de tension, maintenant c’est officiel. La cheffe de file du Rassemblement national pour l’élection présidentielle, Marine Le Pen, a déclaré lundi 25 avril qu’il se présenterait aux élections législatives de juin prochain dans sa circonscription du Pas-de-Calais (11e).
C’est le principal intéressé – un député de 2017 – qui l’a confirmé, au lendemain de sa défaite face à Emmanuel Macron, par son QG de campagne, selon plusieurs journalistes locaux. Elle doit cependant laisser le contrôle de son parti à Jordan Bardella, au moins jusqu’à fin septembre, comme prévu.
Marin Le Pen a confirmé cet après-midi au siège qu’il sera à nouveau député dans sa circonscription du Pas de Calais. En revanche, elle n’a pas pour l’instant l’intention de reprendre la présidence du parti. @BFMTV
— Loïc Besson (@loicbesson) 25 avril 2022
Sans surprise, Marin Le Pen sera candidat à sa réélection dans la même circonscription (11e du Pas-de-Calais) @ LCI @ TF1Info
— Sehla Bougriou (@SehlaBougriou) 25 avril 2022
La veille, lors de son discours sur la défaite, le responsable d’extrême droite s’était limité à dire qu’il mènerait cette “grande bataille” avec son plus fidèle lieutenant, sans en dire plus sur ses intentions personnelles. Avec un résultat inégal de 41,5% des suffrages dimanche soir, Marine Le Pen espère gagner “un grand nombre de députés” en s’unissant contre le chef de l’Etat.
Le Pen repart
La revoilà donc en campagne… pour garder sa forteresse, montée en 2017, avec 58,6% des suffrages. Cette fois. Et comme pour l’élection présidentielle, des questions difficiles ne manqueront pas de se poser rapidement. Ceux qui sont autour du syndicat, ou pas, avec le nouveau parti d’Eric Zemor, sont les plus chauds.
Comme pour le scrutin majoritaire à deux tours, il doit passer des accords pour espérer remporter les élections de juin prochain. « Si vous avez 50 % d’abstentions, vous devriez recueillir 25 % des suffrages exprimés (pour l’accès au second tour). Donc, cela implique des alliances partout pour que nous puissions gagner », a déclaré dimanche à France Inter Brice Teinturier, directeur de l’institut Ipsos.
Un défi pour les lepénistes, qui ne semblent pas vouloir faire de compromis. “Nous ne conclurons pas d’alliances pour des théories qui ne sont pas les nôtres”, a confirmé le député et porte-parole du RN Sébastien Shenou lors de la soirée électorale sur BFMTV.
L’intéressé a écarté toute possibilité d’accord à Reims début février avec les candidats de la Reconquête ! venait de son camp. “Ceux qui sont allés chez Eric Zemor, c’est un aller simple. Aucun accord électoral ne sera trouvé sur ces candidatures”, avait-elle déclaré à l’époque. De son côté, l’ancien polémiste, dont on ignore les intentions exactes pour l’élection, a appelé le “bloc national” à “s’unir” pour peser dimanche à l’Assemblée nationale. N’oublions pas de critiquer la huitième défaite de Le Pen à l’élection présidentielle. Une façon amusante de prendre contact.
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