Désolé, votre navigateur ne prend pas en charge les vidéos
(Québec) La chef libérale Dominique Anglad dénonce la position “extrême” des deux nouveaux partis anglophones qui, selon elle, veulent faire du Québec une province bilingue.
Posté à 21h06
Tommy Schuinar La Presse
Un groupe anglophone a annoncé mardi la création du Parti canadien du Québec. La semaine dernière, l’ancien candidat à la mairie de Montréal, Balarama Holnes, a lancé son propre parti politique, le Mouvement Québec.
Ces deux nouveaux acteurs de l’échiquier politique sont de mauvais augure pour le PLQ. Ce dernier craint une scission au sein de l’électorat traditionnellement loyal.
Après s’être positionné sur la défensive face aux deux nouveaux partis, Dominic Anglad est passé à l’offensive mercredi. Lors d’un briefing à l’Assemblée nationale, elle a répondu par l’affirmative à la question de savoir si ces partis « propagent une certaine forme d’extrémisme ». Elle leur reproche de prôner le « Québec bilingue ».
“C’est, bien sûr, extrême, ce genre de position”, a-t-elle dit, notant que “le Québec est une société francophone dans laquelle” il y a “une minorité anglophone qu’il faut respecter”.
“Tout ce que j’ai dit sur la nécessité de réviser la loi 101, j’ai entendu [de la part des deux partis]”Ici au Parti libéral du Québec, il n’y a personne pour remettre en question la loi 101. Nous pouvons avancer ensemble de manière inclusive”, a-t-elle ajouté. Selon elle, le PLQ est la seule « tente » sous laquelle peuvent se rencontrer ceux qui veulent défendre les intérêts de tous, francophones et anglophones.
La création des deux partis est le résultat de la “polarisation de l’échiquier politique” à laquelle nous assistons ici, comme ailleurs, a-t-elle plaidé.
Le Parti canadien du Québec a fait le bilinguisme et respecte l’intégrité des principes fondamentaux de la Constitution canadienne. Pour sa part, M. Holnes a déjà proposé de donner un statut bilingue à la ville de Montréal et de tenir un référendum sur la question, mais il a dit qu’il n’avait pas l’intention de retourner la proposition.
Dominique Anglad dit que son parti votera contre l’adoption du projet de loi 96 pour réformer la Charte française, même si le gouvernement Lego modifie le CEGEP anglophone, ce qui répond à certaines de ses préoccupations. Ce changement calme l’insatisfaction soulevée par le PLQ lui-même face à un changement controversé.
Add Comment