France

une mystérieuse vague de suicides parmi les oligarques russes

Avant eux, Michael Watford, un milliardaire des hydrocarbures, a été retrouvé pendu le 28 février au Royaume-Uni. Alexander Tyulyakov, découvert à Saint-Pétersbourg le 25, enfin Leonid Shulman, le directeur général de Gazprom, a été retrouvé mort dans sa salle de bain fin janvier.

Une autre famille russe décédée. Cette fois en Espagne, l’ancien directeur général de Novatek, Sergei Protosenya, a été retrouvé mort avec sa femme et sa fille. Les corps de trois personnes ont été retrouvés mardi 19 avril dans une maison de la station balnéaire de Lloret de Mar. pic.twitter.com/fouiQtMA5c

– Maire de Tahitoa (@MaireTahitoa) 22 avril 2022

L’ombre de Gazprom

Beaucoup travaillaient dans le gaz et le pétrole, d’autres subiraient des pertes colossales à cause des sanctions économiques occidentales. Tout semblait proche, sinon très proche du Kremlin. Après ces six suicides en série, les théories ont fleuri : règlement de comptes entre clans ? Purification sous couvert de pouvoir ? Une sinistre série de suicides qui ressemblent à des coïncidences ?

A chaque fois, aucun signe de cambriolage, les portes se fermaient de l’intérieur, mais quelques détails troublants, comme l’impatience des autorités russes à dégager les lieux du drame et à confirmer le suicide. Ou l’absence de traces de sang sur le corps, retrouvé pendu par Sergei Protosenya. Pourtant, l’ancien PDG de Novatek, numéro 2 du gaz russe juste derrière Gazprom, qui vivait en France aurait pourtant, juste avant de se suicider, tué sa femme et sa fille à coups de hache…

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Les meurtres déguisés en accidents ou en suicides sont une pratique maintes fois évoquée en Russie, notamment depuis l’époque soviétique, et ses services secrets ont un savoir-faire très suspect en la matière.