Si les piqûres ont été médicalement confirmées, on ne sait pas à ce stade s’il y a eu injection de produit ou même si des seringues ont été utilisées.
Nantes, Grenoble, Béziers et désormais Bourges : le phénomène des mystérieuses morsures sauvages ne cesse de se développer aux quatre coins du pays. Au moins cinq nouveaux cas ont été recensés mercredi et jeudi lors des concerts au Printemps de Bourges, a-t-on appris ce samedi 23 avril auprès de la préfecture du Cher, confirmant l’information du Berry Républicain.
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“On a affaire à des cas d’injection, cela ne fait aucun doute. Les visiteurs concernés du festival se sont signalés à la police, à la protection civile ou aux organisateurs du Printemps, et tous ont été pris en charge pour analyse à l’hôpital », a précisé Agnès Bonyan, directrice de la préfecture du Cher. Et ce dernier de préciser qu’à ce stade on ne peut pas dire s’il y a eu injection d’un produit ou non, ni même s’il s’agit bien de seringues. Nous restons vigilants et avons renforcé certaines mesures vis-à-vis de l’organisateur du Printemps, notamment concernant les contrôles à l’entrée du festival.
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Selon Le Berry Républicain, quatre plaintes ont déjà été déposées par des festivaliers, tandis qu’une enquête du parquet de Bourges a été ouverte. Les investigations ont été confiées aux policiers du CNC de la ville. Par ailleurs, un officier de police judiciaire nous a indiqué à midi qu’un point sur la situation serait fait en début de soirée ce samedi.
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