Le maire RN de Perpignan, Luis Aliot, a déclaré au ministre de l’éducation que “l’extrême droite est résiduelle” en France et ne correspondait en rien à son parti.
A trois jours du débat de l’entre-deux tours, les duels entre les partisans d’Emmanuel Macron et de Marin Le Pen se poursuivent. Invités du grand jury de RTL-Le Figaro-LCI dimanche, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanker et le maire RN de Perpignan Luis Aliot ont présenté des visions radicalement différentes de la société.
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Pouvoir d’achat, écologie, Europe, institutions… Les deux camps des finalistes de cette élection présidentielle ont continué de s’opposer sur tous les points, chacun essayant de démanteler le projet de l’autre. Dans le cadre d’une polémique déclenchée ces derniers jours par des partisans du président sortant, Jean-Michel Blanker a mis en garde contre “l’arrivée de l’extrême droite en France”, qui conduirait, entre autres, à “plus de chômage”.
Une appellation idéologique vivement rejetée par l’édile nationaliste, qui parle d’une “extrême droite résiduelle” en France qui n’a rien à voir avec le “mouvement national, patriotique qui protège les classes populaires” et dont Marin dit qu’il représente le Pen. “Ce sont les fantasmes de la gauche et de l’extrême gauche”, a-t-il déclaré.
“Beaucoup de femmes portent le voile sous la pression sociale”
En revanche, le membre du gouvernement a condamné le programme économique “dirigiste”, alors que celui d’Emmanuel Macron mettra l’accent sur “le travail de valeur”. “Nous avons un programme qui sait faire appel à la fois à l’intervention gouvernementale et à l’initiative privée”, a-t-il déclaré. Avant d’attaquer : « C’est un programme de réindustrialisation qui est sans démagogie. Vous avez beaucoup d’incertitude quant à vos mesures fiscales.
Concernant la lutte contre l’islamisme, le ministre a également insulté la candidate pour sa volonté d’interdire le port du voile en public. Une mesure “impossible” et encourageant la “fusion” des musulmans, qui sont “dans la grande majorité des républicains”. “Beaucoup de femmes portent le voile sous la pression sociale de la communauté”, a déclaré le maire de Perpignan, faisant de Marin Le Pen et de ses partisans “les premiers défenseurs des musulmans français”.
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