France

ces 4 supporters d’Eric Zemour que Marin Le Pen aimerait bien choisir

NON-DISCRETION RMC – S’il n’y a pas d’accord d’équipement entre le Rassemblement National et le parti d’Eric Zemor pour les législatives, des accords pourront être trouvés au cas par cas.

Les dirigeants du RN ont été très clairs. Ils refusent tout accord de l’appareil pour les élections législatives. Il est donc hors de question de s’allier à la Reconquête, malgré la main tendue d’Eric Zemmour au soir du second tour, qui a plaidé pour l’unification du “bloc national”.

Il n’y a donc pas de syndicat de parti, mais des discussions au cas par cas sont engagées pour favoriser la sélection d’un candidat du parti d’Eric Zemor. Dans ce cas, RN ne lui fera pas concurrence. Selon nos informations, au moins 4 députés de la Reconquête ont bénéficié de l’Assemblée nationale. Il s’agira de Guillaume Peltier, ancien n°2 de LR et député du Loir-et-Cher. Il peut se présenter à nouveau dans la même circonscription, cette fois sous l’étiquette de Reconquête, dont il est vice-président, sans aucun candidat RN contre lui.

Cible minimale pour RN : groupe de réunion

Autre personne qui monte dans le camp de Marin Le Pen : Stanislas Rigo, président de Génération Z, un mouvement de jeunesse vers Zemmour. A 22 ans, l’homme, qui est également porte-parole de Reconquête, est considéré comme “génial” par le directeur général de campagne de Marine Le Pen. “Nous n’avons rien à lui reprocher”, a déclaré un autre.

Denis Sieslik, qui était chargé de parrainer la Reconquête, également porte-parole, est lui aussi dans les petits journaux du RN, ne sachant pas à ce moment dans quelle circonscription il veut se présenter.

Parmi les Zemmouriens avec lesquels des discussions ont commencé, il y avait Sebastian Pillard, un ancien membre du bureau politique républicain qui s’était rendu à Zemmur pendant la campagne. Aujourd’hui porte-parole de la Reconquête, il peut briguer une circonscription « gagnante ».

Dès le soir de sa défaite, Marine Le Pen entame la bataille législative. L’objectif est de former au moins un groupe de l’Assemblée nationale à l’Assemblée nationale, c’est-à-dire 15 députés. Aujourd’hui, 8 députés RN (dont un lié) siègent au Palais Bourbon.

Hélène Terzian (édité par JA)