Après Marin Le Pen mardi, Emmanuel Macron était invité à son tour au journal télévisé de TF1 de 20h00 ce mercredi 13 avril. Le président sortant a dit vouloir examiner certaines des propositions des candidats éliminés au premier tour de l’élection présidentielle.
Emmanuel Macron poursuit son virage à gauche. Après avoir séduit de nombreux électeurs de droite au premier tour de l’élection présidentielle, le président sortant tente désormais de persuader ceux qui ont élu Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jado.
Interrogé par Anne-Lour Curdre sur les “remises” qu’il devra faire entre les tours, Emmanuel Macron a ouvert la porte à quelques aménagements de son programme. “Il faut écouter la colère et les incompréhensions”, a-t-il dit. Je souhaite enrichir mon projet en regardant ce qui dans les propositions de ceux qui ont décidé de me soutenir est compatible et le rend plus fort.
Avant d’entrer dans les détails : « La planification environnementale est quelque chose que je peux manger. Les éléments des propositions concernant la qualité de l’air, de l’eau, de la mer peuvent également m’intéresser.
Emmanuel Macron prend des pincettes pour les retraites
Autre point sensible aux yeux des électeurs de gauche, la réforme des retraites. “Je veux les augmenter de 4% cet été”, a déclaré Emmanuel Macron. Je souhaite également que la pension minimum soit augmentée de 980 euros par mois à 1 100 euros pour les nouveaux et actuels retraités. Pour financer ces mesures de justice, il est juste de dire que nous travaillerons un peu plus fort. Mais cela doit se faire progressivement et intelligemment. »
« On gardera la possibilité de partir tôt pour une longue carrière, on tiendra compte de la difficulté, a-t-il poursuivi. On décalera l’âge légal de 4 mois par an. Ce qui veut dire qu’on atteindra 65 ans en 2031. En 2027, 28 ans on arrive à 64. Si on arrive à équilibrer les choses à ce moment-là, on pourra se reposer. »
L’avenir de la voiture : “Hybride et électrique”
Egalement interrogé sur la voiture de demain, Emmanuel Macron a rejeté l’hydrogène, qu’il jugeait “non compétitif”. Pour le président sortant, l’avenir est “hybride et électrique à travers le développement des filières automobiles de fabrication française”. Le candidat LREM croit surtout au leasing. “Je veux un système où l’on paie moins de 100 euros par mois pour un système électrique. C’est bon pour le climat, c’est bon pour l’industrie, c’est bon pour le pouvoir d’achat.”
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