France

en déplacement dans le Calvados, Marin Le Pen affirme avoir “mille différences” avec son père


Marine Le Pen défend sa réforme des retraites, ses mesures de pouvoir d’achat et soutient que les Ehpad ne doivent pas être des lieux pour gagner de l’argent

Le candidat RN a ensuite été interrogé sur les retraites, le pouvoir d’achat des retraités et le contrôle de l’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ephad).

Elle a rappelé qu’elle souhaitait ramener le pouvoir d’achat des Français à une moyenne de 150 à 200 €, grâce à un ensemble de mesures : en réduisant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 20 % à 5,5 % sur les prix de l’énergie, en supprimant la TVA sur un panier de produits de première nécessité (sucre, lait, couches, etc.) en les choisissant avec des “associations de consommateurs”, “en concertation” ou encore en restaurant la moitié de la part des veuves et veufs et en réindexant les fonds prélevés par rapport à inflation.

Quant aux retraites, elle a proposé la retraite à 60 ans, quand on a quarante rentes et un maximum de 62, une “promesse de justice sociale”, a-t-elle plaidé, s’opposant à la retraite à 65 ou 64, défendue par Emmanuel Macron.

Marin Le Pen a alors assuré qu’il ferait un “choix politique” pour l’Ephad, dénonçant la situation de maltraitance “honteuse” et “ébranlante” dans l’Ephad privée, mise en lumière par le livre Les Fossoyeurs du journaliste Victor Castane en début d’année. . “Là encore, il faut créer à tout prix les conditions qui obligent les EHPAD à avoir un nombre de personnes qui s’occupent de chaque résident, mais il faut aussi augmenter [le salaire des] infirmières », a-t-elle déclaré.

“De toute évidence, il doit y avoir un changement radical dans ce domaine, et peut-être faut-il garder à l’esprit que les maisons de retraite ne peuvent pas être des lieux où l’on gagne de l’argent”, a-t-elle ajouté, prônant plutôt “des structures mutuelles pour plus de prospérité et de contrôle et établissant une” médecin coordinateur » dans chaque EHPAD.