30 Situation sur la carte Zoom
Le contexte
Live animé par Anna Vilechenon et Clemens Apetogbor
- Les combats se sont intensifiés mercredi dans l’est et le sud de l’Ukraine. Les derniers combattants ukrainiens de Marioupol, dans le Donbass, demandent à la communauté internationale des “garanties de sécurité” au moment où les forces russes entendent reprendre toute la ville assiégée, où militaires et civils sont bloqués. “Nous sommes prêts à quitter Marioupol avec l’aide d’un pays tiers, armé”, pour sauver les personnes qui nous sont confiées”, a déclaré jeudi matin Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov.
- Le gouverneur de Lougansk a déclaré que les forces russes contrôlent désormais 80% de la région, l’une des deux régions qui composent le Donbass dans l’est de l’Ukraine. Serhiy Haidai a déclaré qu’après la prise de Kremina, les Russes menaçaient désormais les villes de Rubezhne et Popasna, et il a appelé tous les habitants à évacuer immédiatement.
- “Nous ferons tout notre possible pour vous soutenir et faire en sorte que l’Ukraine gagne la guerre”, a déclaré à Kiev le président du Conseil européen Charles Michel, venu rencontrer le président Vladimir Zelensky. Il a notamment promis que les sanctions viseraient bientôt l’exportation de pétrole et de gaz russes.
- “Aujourd’hui, je peux confirmer que l’attitude de l’Occident s’est réchauffée, a déclaré mercredi Vladimir Zelensky sur BFM-TV à propos de l’aide matérielle livrée à l’Ukraine. Nous attendons des livraisons d’armes, nous avons des dates provisoires et nous avons des garanties”, a-t-il ajouté. a déclaré le président ukrainien.
- Moscou a annoncé mercredi avoir lancé avec succès le premier test de son missile intercontinental Sarmat. Le Pentagone a répondu en disant que la fusillade était un test “de routine” et non une “menace” pour les États-Unis ou leurs alliés.
- Un couloir d’évacuation n’a pas été construit en Ukraine depuis samedi faute d’accord avec les Russes.
- L’invasion russe a déjà poussé plus de cinq millions d’Ukrainiens vers les voisins de l’Ukraine, à commencer par la Pologne, un record de la Seconde Guerre mondiale.
- Un responsable ukrainien a reproché mercredi au Comité international de la Croix-Rouge de ne pas coopérer avec son pays sur le sort des réfugiés ukrainiens, le soupçonnant d’être un “complice” de la “déportation” de la Russie, des accusations catégoriquement rejetées par le CICR.
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Vous pouvez retrouver notre live d’hier sur ce lien.
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