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Des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le quartier de Verdun à Montréal pour dénoncer l’inaction du gouvernement face à la crise du logement, un phénomène qui, selon eux, se propage dans la province.
Posté à 14h43
Presse Vincent Larin
Ils réclament notamment la création d’un registre national des loyers, le gel des loyers et la démission du ministre du Logement André Laforest.
L’organisme responsable de l’événement, le Regroupement des comités d’habitation et des associations de locataires du Québec (RCLALQ), s’inquiète de voir la crise du logement s’étendre au-delà de Montréal.
Selon le dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), publié fin février, plusieurs petites municipalités du Québec affichent déjà des taux d’inoccupation proches de 0 %, comme Granby, Drummondville, Rouyn-Noranda, Rivière-Du-Lou et Joliette. Notez que la SCHL ne publie pas de données sur les villes de moins de 10 000 habitants.
PHOTO DOMINIC GRAVEL, PRESSE
“La crise du logement n’est pas seulement une crise à Montréal”, a déclaré la porte-parole du RCLALQ, Marjolen Deno. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est vraiment la situation dans les régions à l’extérieur de Montréal et dans les régions frontalières, je veux dire Montréal-Nord, qui n’ont pas été touchées auparavant. »
“On voit des régions, des villes intermédiaires, des villes touristiques, on pense à la Gaspésie, les Lorentides, qui sont vraiment touchées par les phénomènes de personnes qui se sont déplacées pendant la pandémie et qui y ont causé une pénurie de logements”, a-t-elle poursuivi.
Les manifestants doivent terminer leur marche dans le parc Arthur Terrier.
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