L’expertise psychiatrique de Cédric Jubillard vient d’être révélée au public par nos confrères parisiens. Un nouvel élément a été ajouté au dossier début avril. Le principal suspect de la disparition de sa femme, Dolphin Jubilar, se révèle sous un jour différent. Il continue de clamer son innocence dans cette affaire.
Il s’agit d’un document destiné à mieux connaître le profil de Cédric Jubular. Le Parisien dévoile en exclusivité des éléments de l’examen psychiatrique du mari de Delphine Jubular. Un rapport complet publié début avril 2022.
Si je suis le tueur, je ferais mieux de quitter le Tarn
Le principal suspect de la disparition de son épouse a été interrogé à deux reprises en juillet et octobre 2021. L’objectif est d’établir son identité. C’est pourquoi un expert psychiatre tente de faire la lumière sur les pensées du peintre. Lors de son premier interrogatoire, Cédric a été brièvement incarcéré, puis s’est plaint de ses conditions de détention et a interpellé des gardiens “injustes et méprisants”. Il reconnaît également l’addiction du médecin au cannabis et lui dit d’arrêter sans violence.
Dans ce premier entretien, Cédric pense qu’il sera bientôt remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il a alors expliqué au médecin qu’il ne pourrait pas répondre à une nouvelle convocation car il pourrait vivre dans un service plus éloigné à ce moment-là. “Si je suis le tueur, je préfère quitter le Tarn”, a-t-il déclaré à l’intervieweur.
Beaucoup de mots ambigus
Dans un deuxième entretien en octobre 2021, Cédric Jubilar a commencé à se plaindre d’avoir été placé à l’isolement pour sa propre sécurité. Des mesures qu’il ne comprend pas. “Je ne suis pas un violeur, un Balance, un homosexuel…” a-t-il expliqué au médecin avant de commencer : “Je suis un criminel comme les autres.” Une peine très précise, dont on ne sait pas si le principal suspect mesure le sens, rapportent nos confrères.
Pour lui, Dolphin Jubilar est allé en Espagne. Il a même accusé les gendarmes de “dissimulation de preuves”. “Je suis innocent, j’ai beaucoup d’hypothèses (…) Je n’accepterais pas un divorce à l’amiable si je le savais”, a-t-il déclaré lors de l’audience. L’homme de 34 ans avoue également une réelle dégradation de sa relation avec Dolphin. “Elle m’insulte depuis septembre : connard, merde, affaire, droguée… face à ça, je rigole…”, se souvient-il. Il avouerait alors au médecin qu’il avait été agressif avec sa femme et la “saisirait par les épaules”.
Une enfance marquée par la violence conjugale
Entendre le psychiatre évoquera aussi des souvenirs de son enfance. Cédric Jubillar raconte alors le début de sa vie et évoque trois figures masculines qui ont façonné son enfance, l'”ancêtre”, le “beau-père” et le “grand-père”. Il se souvient également d’une relation compliquée et très mouvementée avec son beau-père. A la fin de l’entretien, l’expert discute des premières conclusions.
Cédric Jubilar a beau être “en colère, mais vite séducteur”, il est “un peu déstabilisé” et “nie avoir tenté la vie de sa femme et ne comprend pas pourquoi il s’en mêle”. Si Cédric Jubillar était coupable, le médecin a avancé une raison qui l’aurait poussé à passer à l’acte : “il aurait pu agir dans un moment de colère projective, rejetant ce sentiment d’échec.”
On vous rappelle qu’en cas de disparition d’une femme Dauphin Jubilar, Cédric Jubilar reste présumé innocent.
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