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Les prix de l’essence devraient bondir fortement cet été

Les Canadiens devraient voir un prix encore plus élevé pour les pompes en été, selon un analyste expert sur le sujet.

“Le pétrole restera autour de 105-125 dollars le baril. La demande estivale approche à grands pas. “Je sais que beaucoup de gens sont susceptibles de repenser ces prix et leur désir d’aller de l’avant, mais cela ne limitera pas la demande mondiale de pétrole”, a déclaré à CP24 le président de Canadiens pour l’énergie abordable, Dan McTeag.

Ce dernier fait des prévisions sur le cours de l’or noir depuis 27 ans, en s’appuyant notamment sur le site gazwizard.ca. Pour lui, le prix de la pompe de 2 dollars le litre pourrait redevenir normal à partir de juin.

Même pour dimanche, le prix de la pompe à Montréal n’est qu’à 7 cents de cette marque de deux dollars. En seulement 72 heures, la métropole a augmenté de prix de 24 centimes. “C’est un pourcentage que je n’ai jamais vu auparavant, c’est sans précédent et cela n’augure rien de bon pour l’été”, a ajouté McTeague, faisant référence à la hausse de 23 cents du prix de la pompe à Toronto au cours de la même période.

Le spécialiste explique que la hausse est en partie due au passage de l’essence d’hiver à l’été, qui est un événement annuel qui fait généralement grimper les prix. L’essence d’hiver utilise du butane, qui est moins cher à produire et démarre les moteurs plus rapidement par temps froid. Les mélanges d’été, en revanche, utilisent des alkylates, des matériaux plus courants dans l’essence super. Ce changement coûte généralement aux consommateurs cinq à huit cents de plus par litre.

Cependant, l’expert prétend qu’il y a plus. Il prévient que les prix d’été pourraient être encore plus élevés en cas d’autres perturbations de la production ou de la distribution mondiale de carburant, comme un ouragan ou des perturbations des pipelines.

“Nous sommes dans une nouvelle ère”, a-t-il déclaré. “Le dollar canadien ne réagit pas à la hausse des prix du pétrole en raison du fait que nous ne construisons pas de pipelines vers des marchés qui ont désespérément besoin de pétrole canadien et que nous avons des taxes sur les taxes qui se sont accumulées… toutes ces choses vont mal. la situation est pire.”