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L’UE “se prépare” à couper l’approvisionnement en gaz russe et promet une “réponse coordonnée”


Informations actualisées sur la situation sur le terrain

Plusieurs zones comme Izyum et Kremina sont tombées au cours des deux dernières semaines, et l’armée russe continue d’avancer, poche par poche. “Les Russes tentent d’avancer vers les villes de Slaviansk et de Kramatorsk par le nord et l’est”, selon le ministère britannique de la Défense.

Dans la région du Donbass, “l’ennemi attaque les positions de nos troupes sur toute la longueur de la ligne de front avec des mortiers, de l’artillerie et des lance-roquettes”, a déclaré hier le ministère ukrainien de la Défense à Telegram.

Dans la région de Lougansk, notamment, la ville de Popasna continue d’être bombardée, avec trois morts retrouvés sous les décombres d’un immeuble effondré, a indiqué mardi le gouverneur Serhiy Haidai.

Et dans la région de Donetsk, au moins deux civils ont été tués et six autres blessés en divers endroits, selon son gouverneur, Pavlo Kirilenko.

“Nous avons une ligne de front très fragmentée qui ne suit pas une rivière, une route ou une autoroute. Maintenant c’est notre village, l’un d’eux, l’un de nous, comme les échecs”, résume la porte-parole de l’armée ukrainienne. Lors d’une attaque à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, trois personnes ont été tuées et sept blessées, dont deux grièvement, ont indiqué les autorités régionales.

Deux roquettes russes ont touché la ville de Zaporozhye hier matin, tuant au moins une personne et en blessant une et touchant un commerce (non précisé), selon l’administration régionale. Zaporozhye, le principal centre industriel du Dniepr, au sud duquel se trouve la plus grande centrale nucléaire d’Europe, a été ces dernières semaines un point d’accueil pour les civils ukrainiens fuyant le siège de Marioupol et d’autres villes bombardées du Donbass.

Le ministère ukrainien de la Défense a déclaré hier que la ville se préparait maintenant à attaquer les forces russes au large des côtes.

A Marioupol, presque entièrement contrôlé par les Russes, mais où environ 100 000 civils sont toujours piégés, selon Kiev, la situation est toujours bloquée.

Les forces russes continuent de bombarder l’immense complexe métallurgique d’Azovstal où les derniers combattants ukrainiens avec près d’un millier de civils, selon elles, ont été enterrés, a déclaré mardi le gouverneur Kirilenko.

Le pont routier et ferroviaire traversant l’embouchure du Dniestr, reliant la région d’Odessa à la frontière roumaine, a été endommagé par une attaque et fermé à la circulation, selon le conseiller du ministère de l’Intérieur Anton Gerashchenko. “Si elle reste fermée, l’accès à la région d’Odessa ne sera possible qu’à la frontière avec la Moldavie”, a-t-il déclaré sur Twitter.

Le niveau de radioactivité sur le site de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine est “dans les limites normales”, a déclaré hier le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi lors d’une visite de trente-six ans par jour après le pire accident nucléaire dans l’histoire, en 1986. L’occupation de ce site, à 150 kilomètres au nord de Kiev, par l’armée russe, entre le 24 février et fin mars, était “très, très dangereuse”, a-t-il relevé. Il y a eu une panne de courant.

Il n’y a pas de nombre total de victimes civiles. Rien qu’à Marioupol, selon les autorités ukrainiennes, 20 000 personnes sont mortes dans les combats, mais aussi dans la nourriture, l’eau et l’électricité. Du côté militaire, le président Vladimir Zelensky a déclaré qu’environ 2 500 à 3 000 soldats ukrainiens ont été tués depuis le début du conflit et environ 10 000 ont été blessés.

Le Kremlin a récemment reconnu “des pertes importantes”. Le 25 mars, il a reconnu la mort de 1 351 soldats et 8 825 blessés. Certaines sources occidentales estiment le nombre de soldats russes tués à 12 000.