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Des centaines de manifestants se sont rassemblés samedi à Montréal pour dénoncer, entre autres, les restrictions sanitaires qui restent en place.
Publié à 17h02 Mis à jour à 17h48
Frédérick-Xavier Duhamel Presse
Un convoi de manifestants des Freedom Fighters et des Unifiers a quitté Ottawa ce matin. Selon les informations publiées sur les réseaux sociaux, il s’est d’abord arrêté à Vaudreuil-Dorion, puis en Anjou, avant de rejoindre le parc La Fontaine.
Les manifestants se sont rassemblés vers 14h dans un parking à l’intersection de l’avenue Papineau et de la rue Sherbrooke avant de redescendre la rue vers 16h pour se diriger vers le centre.
Beaucoup ont agité les drapeaux du Québec et du Canada, affichant souvent des slogans de liberté ou des insultes aux premiers ministres Justin Trudeau et François Lego. Certains portaient également des drapeaux des États-Unis ou de l’ancien président américain Donald Trump.
PHOTO DOMINIC GRAVEL, PRESSE
De nombreux manifestants ont agité des drapeaux du Québec et du Canada, affichant souvent des slogans liés à la liberté ou des insultes aux premiers ministres Justin Trudeau et François Lego.
Le chef du convoi, qui se présente comme Ian, le père de Saint-Eustache sur Facebook, a d’abord refusé de parler à La Presse. “On ne veut plus de masques, on n’en veut plus, l’état d’urgence est terminé. Lego, nous ne voulons pas d’un autre état d’urgence, tant que vous êtes tous corrompus. C’est fini, je ne te parle plus, mon copain, ça y est”, a-t-il crié comme si.
Le projet de loi 28, censé mettre fin à l’urgence sanitaire, prévoit le maintien de nombreuses mesures d’urgence jusqu’au 31 décembre, ce qui s’est attiré de vives critiques de la part de l’opposition.
“Ce qui m’amène ici, ce sont nos droits et libertés”, a déclaré Jonathan Blanchett, rencontré sur place. Il s’oppose notamment à l’état de santé et à “tous les pouvoirs exclusifs du gouvernement”.
PHOTO DOMINIC GRAVEL, PRESSE
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n’a eu aucun surpeuplement ni arrestation à signaler en fin d’après-midi.
Une jeune femme, qui n’a pas souhaité être identifiée, a déclaré être là “pour l’ambiance, c’est agréable de voir des sourires, c’est agréable de voir des gens heureux, d’avoir des contacts sociaux dont nous sommes privés depuis un moment”. Un autre a condamné des “mesures politiques”, pas sanitaires.
De nombreux manifestants sur les lieux ont déclaré qu’ils s’opposaient à l’obligation de porter des masques à l’intérieur, ainsi qu’aux restrictions de voyage qui affectent les personnes qui n’ont pas été vaccinées contre le COVID-19.
PHOTO DOMINIC GRAVEL, PRESSE
Le projet de loi 28, censé mettre fin à l’urgence sanitaire, prévoit le maintien de nombreuses mesures d’urgence jusqu’au 31 décembre, ce qui s’est attiré de vives critiques.
Certains étaient également contre le projet de loi 15, adopté la semaine dernière, qui stipulait que l’intérêt de l’enfant devait primer sur toute autre considération, y compris celle de ses parents.
“Il y a beaucoup de gens qui sont contre parce qu’ils craignent que le gouvernement aille au-delà des droits parentaux”, a déclaré Jean-François Duquette au volant de sa camionnette. “C’est bien pour les enfants, mais dans un autre sens, avec les excès qu’on surveille depuis deux ans, on a peur que ça aille plus loin. »
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n’a eu aucun surpeuplement ni arrestation à signaler en fin d’après-midi.
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