Selon maître Jean Tamalet, qui défend l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan, son client est prêt à riposter “coup pour coup” dans le cadre des procès qui le touchent.
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Publié le 22.04.2022 23:50 Mis à jour le 23.04.2022 00:01
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“Ce n’est jamais agréable d’être visé” par un mandat d’arrêt international, l’avocat de Carlos Gonn, Jean Tamalet, a répondu à franceinfo vendredi 22 avril, à la suite de l’émission d’un mandat d’arrêt international par la justice française contre son client dans le cadre d’une enquête sur détournement de biens sociaux, blanchiment d’argent et corruption. Il a reconnu qu’il s’agissait “d’une mesure qui porte atteinte à la réputation”, mais a assuré qu'”elle sera probablement mal interprétée par une grande partie du public”.
En effet, selon Jean Tamalet, “il n’y a absolument rien de nouveau” dans les soupçons de détournement de biens sociaux, de blanchiment d’argent et de corruption dont a fait l’objet l’ancien patron de l’alliance Renault Nissan, qui vit actuellement au Liban. “Nous sommes sous mandat d’arrêt, qui est un mécanisme technique pour porter l’affaire devant le tribunal correctionnel, devant lequel mon client pourra se défendre. Cela ne signifie pas que la France demandera spécifiquement l’arrestation ou l’extradition de Carlos Gon. “
“On est prêts et on ira coup pour coup” en cas d’épreuve, prévient Maître Tamalet. “Carlos Gon est un combattant et ne veut pas être viré. Il veut que nous allions nous battre devant les tribunaux et répondre point par point aux accusations, qui pour certains sont complètement fausses. Il existe de nombreuses allégations évasives faites aux autorités françaises par les autorités japonaises, qu’elles ont elles-mêmes reçues de fantômes et d’avocats de Nissan sur la base d’interprétations dérivées d’objets volés à Beyrouth.
C’est pourquoi Jean Tamalet promet des “réponses” lors du prochain procès, “car il y a manifestement une volonté de Nanterre de tenir un procès”. En revanche, il regrette la façon dont lui et son client Carlos Gon ont appris la nouvelle. “La moindre élégance serait de nous informer, nous les avocats, ou du moins d’informer le principal intervenant, au lieu de l’annoncer dans le Wall Street Journal. Cela peut être la mode, la communication ou le conseil.
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