Les victimes disent avoir été submergées d’anxiété après avoir été piquées lors d’une soirée en boîte de nuit en avril. Des enquêtes ont été lancées à Grenoble et Béziers.
Sept plaintes à Grenoble, dix à Béziers pour de tels faits. Dans l’Iser, comme dans l’Hérault, les récits des victimes sont les mêmes : des jeunes femmes et hommes racontent être tombés malades après une sensation de brûlure en passant une soirée en boîte de nuit.
Une septième plainte a été déposée depuis que le parquet de Grenoble a ouvert mercredi une enquête pour “usage de substances nocives”, a appris BFMTV ce jeudi.
Selon nos informations, une jeune femme de 20 ans a saisi la police, précisant avoir été victime d’une piqûre dans la nuit du 15 au 16 avril dans une discothèque de Saint Martin d’Uriage, à une quinzaine de kilomètres de Grenoble .
Cependant, aucune des victimes n’a déclaré avoir été agressée sexuellement ou violée.
Dix plaintes à Béziers
Une enquête similaire a été ouverte à Béziers, a indiqué mercredi le parquet: au total neuf plaintes ont été déposées pour des actes commis dimanche soir contre lundi dans deux bars de la ville. La dixième plainte concerne la nuit précédente, celle du 6 au 7 avril.
“Ces piqûres, localisées dans différentes parties du corps (cuisses, fesses, chevilles, bras, épaules, dos), provoquent chez les victimes des symptômes bénins de natures diverses : bouffées de chaleur, nausées, malaise ou perte d’équilibre”, a précisé le procureur. dans un rapport.
Certaines des victimes sont des mineurs, a-t-il ajouté.
Le ou les auteurs encourent jusqu’à trois ans de prison, selon la même source. Une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans de prison si des circonstances aggravantes persistent, comme l’intention.
GHB, indétectable plusieurs heures après l’injection
Dans le cas de Bézier, comme dans le cas de Grenoble, la difficulté est la même : savoir si les piqûres ont entraîné des injections de GHB. En effet, souvent qualifié de “drogue du viol”, le produit n’est plus détecté dans l’organisme pendant plusieurs heures après l’administration.
Dès lors, les deux parquets rappellent que les tests doivent être effectués le plus tôt possible afin de détecter ou non une trace de GHB, soit au maximum 8 heures après l’injection pour les prélèvements sanguins et au maximum 12 heures pour les prélèvements urinaires.
Ils invitent également les autres victimes potentielles à se rendre au commissariat ou à la gendarmerie le plus proche pour porter plainte.
Cecil Olivier avec Eliza Fernandez
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