Derrière la forte occupation des services d’urgence de la province se cachent des médecins et des patients, pour qui cette situation a de lourdes conséquences.
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Pour le Dr Melissa Ranger, médecin urgentiste à l’hôpital Charles-Le Moyne, il s’agit d’une situation “sans précédent”.
“Je dirais presque à certains moments et dans certaines urgences que ce sont des situations dangereuses pour les patients, car il serait faux de dire qu’on est capable de prodiguer des soins de qualité aux patients quand on nage dans un tsunami”, a déclaré un médecin.
Elle critique la façon dont le trafic des urgences est calculé différemment selon les hôpitaux, si bien que les chiffres sont souvent biaisés.
“L’inévitable se produira parfois parce que vous ne pouvez pas être optimal dans ces conditions”, explique le Dr Ranger.
Elle tient cependant à rassurer la population. Le personnel soignant fait toujours de son mieux.
Cependant, elle se dit inquiète de la façon dont la population québécoise est traitée lorsqu’elle se retrouve à l’urgence.
* Regardez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus *
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